Peur du décollage, des turbulences, d'une panne moteur... le problème touche, à des degrés divers, environ 20% de la population. C'est à dire qu'une personne sur cinq environ se fait un sang d'encre des semaines avant d'embarquer ou ressent un stress conséquent pendant de longues heures. Le vol semble long si à chaque fois que la climatisation fait un bruit bizarre, on est persuadé qu'une aile va se détacher ou qu'un moteur va exploser!
Des solutions ont été mises en place et les réseaux regorgent d'astuces diverses pour prendre les airs malgré la peur. Et pourtant, ces angoisses sont tenaces et trouver une solution rapide et efficace semble compliqué. Quelles sont les solutions actuelles et pourquoi ne fonctionnent-elles que partiellement?

Les deux solutions courantes et pourquoi ça ne fonctionne pas fort
J'ai trouvé deux grands "courants de pensée" quand il s'agit de réduire la peur de l'avion assez longtemps pour prendre l'avion. Deux types de solutions.
La première consiste à faire un savant cocktail d'anxiolytique et d'alcool. Ne faites pas ça. Jamais. Si certains sont assez désespérés pour envisager ce genre d'idées, je ne peux que vous recommander de lire les témoignages à l'issue catastrophique qui pourraient remplir une encyclopédie. Que ce soit clair, ce genre de mélanges peut sembler être une solution facile mais les probabilités d'un problème de santé grave sont bien plus élevées que celle d'un crash aérien!!
Pourtant, si certaines personnes recourent à la chimie, c'est aussi parce que les autres solutions proposées manquent d'atteindre leurs objectifs.
La solution rationnelle - pourquoi comprendre l'avion ne suffit pas
La plupart des conseils avisés qu'on trouve sur le net tentent de rassurer les personnes angoissées en leur expliquant rationnellement comment fonctionnent un avion, une turbulence ou un décollage. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, si je suis mort de trouille, les statistiques ne suffisent pas à me rassurer.
Cette idée repose sur l'idée que notre cortex fonctionne rationnellement, tandis que la peur, elle, se développe dans une autre partie du cerveau. La solution consisterait alors à tout faire pour "rester rationnel". À la peur, vous devriez répondre rationnellement que "l'avion est le moyen de transport le plus sûr du monde" par exemple, pour la tenir en respect, la contrôler.
Vous commencez à voir où ça coince? Si la peur naît à un autre niveau de notre esprit, à un niveau émotionnel et primitif, alors il est futile de vouloir la gérer en partant d'un système plus superficiel qui en dépend. C'est comme vouloir changer une ampoule quand les plombs ont pété et qu'on a peur du noir. L'activité pourrait vous distraire un moment, votre téléphone a peut-être encore de la batterie pour vous éclairer, mais il viendra un moment où vous devrez trouver le tableau électrique de votre esprit pour aller travailler à la racine du problème.

Alors, on fait quoi pour prendre l'avion sans stress?
Ces deux solutions, les explications rationnelles et la chimie (qui n'est pas une solution, n'est-ce pas...) ne sont pas les seules. J'en vois encore deux.
Une alternative consiste à me contacter pour discuter d'une solution non-médicamenteuse, rapide et efficace. La plupart des gens qui viennent me voir pour des phobies ressortent soulagés d'un gros boulet qui leur pourrissait la vie moins d'une heure après.
L'autre idée, c'est l'évitement. Et beaucoup de personnes qui on une phobie le savent et sont très douées pour se trouver des excuses et des bonnes raisons d'éviter de prendre l'avion ou d'être confrontées leur peur. Le problème, c'est qu'à chaque fois que vous évitez le problème, votre esprit inconscient enregistre cette fuite comme une solution valide. Il vous sera donc de plus en plus aisé de tourner le dos au problème. Et donc de plus en plus difficile de l'affronter et de retrouver votre liberté.
Comments