"J'ai peur, mais il faut y aller."
"J'ai peur de conduire, mais je vais conduire un bout quand-même."
"J'ai peur des lieux bondés sans fenêtre et je vais au supermarché un jour de soldes... "
J'entends ça tous les jours sous différentes formes. Des gens handicapés par une phobie ou une anxiété sérieuse qui tentent de se confronter à la source de leur peur, comme pour se désensibiliser à une allergie et retrouver leur liberté petit à petit.
Guess what? Ça marche pas fort... et ça peut même empirer la situation si c'est vraiment mal fait. Voici pourquoi.
Souvent, on croit que si on ne se confronte pas à la source de nos peurs, celle-ci va être de plus en plus présente. Et bien ce n'est pas tout à fait vrai et parfois, c'est le contraire qui se passe. Alors oui, il faut se confronter à ses peurs, trouver un moyen de les surpasser et de fonctionner librement. Mais pas en fonçant tête baissée parce qu'il faut absolument s'en infliger une dose de temps en temps, no pain no gain et tout ça.
Comprendre ce mécanisme implique de se demander en premier lieu pourquoi la peur est présente. Peurs et angoisses sont des émotions qui on été mises en place pour nous protéger de quelque chose. Alors non, ce n'est pas toujours très pertinent, mais la peur de mourir se cache souvent derrière nos angoisses.
Du coup, si votre subconscient vous hurle de foutre le camp quand vous êtes dans une situation stressante et que vous lui répondez: "Tu sais quoi? Je vais y aller quand-même, il faut que je confronte ma trouille!" Et bien devinez quoi... il va hurler encore plus fort. Et à la longue, vous risquez même de réagir de plus en plus fortement à la source de vos angoisses, le signal se renforçant au fur et à mesure des expositions.
Donc travailler sur vos peurs et angoisses pour vous sentir plus libre, retrouver du travail, reprendre la voiture ou l'avion pour certains, oui et encore oui. Et je suis là pour vous aider à y parvenir.
Mais provoquer une crise d'angoisse régulièrement en espérant s'en sortir, c'est comme vouloir s'anesthésier la main en tapant dessus avec un marteau...
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